Description
Auteur : Eduardo Berti
ISBN : 9-782916-034669
Pour Julio Cortazar, dans son roman Marelle, il existe un lien entre la cérémonie du maté et la lecture (ou l’écriture), une sorte de grammaire ou de rythme. Le maté est comme un point final. On le boit et on peut commencer un nouveau paragraphe.
Pour le jeune Georges Luis Borges, dans un poème de 1925, le maté est un petit volcan qui fume, chaud comme un nid, et aussi une humble horloge qui mesure les heures du doute.
Pour un Borges moins jeune, le maté était l’une des meilleures façon de perdre son temps.